Certains des outils que j’utilise sont des reproductions d’outils utilisés par les enlumineurs médiévaux et réalisés par un forgeron médiéval.
Je travaille en respectant autant que possible les méthodes d’autrefois…

Le
 
 
cliquez pour ouvrir alamaria : mot latin désignant l'étui pour mettre les roseaux taillés, les calames.
 
     
Les
 
 
cliquez pour ouvrir alames sont des roseaux taillés pour l'écriture.


     
Le
 
 
cliquez pour ouvrir anivet : cet outil à la forme crocheté permet de tailler les plumes pour l'écriture.
 
     
Le
 
 
cliquez pour ouvrir olissoir : (ou brunissoir) sert à polir le gesso et à brunir l'or.
Il est généralement en agate, mais au Moyen-Age
  on utilisait plutôt une dent de cochon.
 
Le
 
 
cliquez pour ouvrir tyle : fabriqué généralement en bois dur, os ou métal, le style servait à écrire sur les tablettes de cire, son extrémité plate permettant d'effacer les
  inscriptions en polissant la cire (si celle-ci est trop dure il suffit de chauffer l'outil avec la flamme d'une bougie).
Le style pouvait aussi servir de poinçon en piquant les cahiers de parchemin pour la réglure.
 
Le
 
 
cliquez pour ouvrir ranchoir–grattoir : c'est un outil forgé qui servait principalement à couper les feuillets de parchemin et à gratter les fautes.
  Symboliquement, c'était l'arme du moine copiste contre les fautes d'inattention !
 
Les
 
 
cliquez pour ouvrir âles de chêne : (ou noix de galle), qui sont l'excroissance provoquée par la piqure d'un insecte, le Cynips, sur le chêne, servent à la
  fabrication de l'encre métallo-gallique.
 
Les
 
 
cliquez pour ouvrir eintures sont réalisées à partir de pigments naturels broyés dans un mortier et mélangés à de la gomme arabique et de l’eau. Je les réalise moi
  -même et utilise du jaune d’œuf comme liant.

Le
 
 
cliquez pour ouvrir esso est l’assiette à dorer qui va permettre à la feuille d’or d’ adhérer sur le parchemin et donner un effet de relief.
     
Les
 
 
cliquez pour ouvrir lumes d'oiseaux sont utilisées pour l’écriture depuis le Vème siècle avant J.-C., les duvets de la plume étaient ébarbés pour ne pas gêner le
  scribe. L’extrémité était taillée en biais et fendue en son milieu.
On utilisait des plumes de toutes sortes d’oiseaux, mais surtout des plumes d’oie car elles sont légèrement courbées, facilitant la prise en main.
Quand à la plume de bécasse, elle était utilisée pour peindre les détails les plus fins.